•
une croissance toujours très forte des dépenses internes de fonctionnement :
par rapport à 2007, + 17% pour les dépenses de personnel par exemple.
Bien
sûr, l’agglomération a intégré avec les transferts de compétence une partie du
personnel des villes, on pourrait donc penser que ce qui est payé d’un côté ne
l’est plus de l’autre. Il n’en est rien : à Chaville, le poste « frais
de personnel et
assimilés » est
stable avec 12,6 millions d’euros au budget
primitif 2008 comme au budget primitif 2007, et avait augmenté en 2007 par rapport à 2006. Mais si ce n’est pas pour diminuer le personnel des villes, pourquoi près de 20% d’augmentation pour les frais de personnel de l’agglomération ?
•
l’envolée, en cette période d’élections, des subventions allouées à certaines
associations :
- l’association
sportive arménienne de football bénéficiait déjà de … 150 000 €, sa
subvention passe à 170 000 € !
- le
handball féminin d’Issy-les-Moulineaux avait perçu en 2007 25 000 €, puis
30 000 € de plus soit un total 2007 de 55 000 €, on passe
allégrement à… 160 000 € !
Accessoirement,
le club de hand de Chaville récupère, lui, 4000 €…
Est-ce
bien sérieux ? L’agglomération a-t-elle pour fonction de subventionner à
ce niveau telle ou telle association, et comment justifier des
quadruplements de subventions, qui s’ajoutent d’ailleurs dans certains cas à la
mise à disposition de personnel ?
Noter
que depuis 2007, l’agglomération recourt à l’emprunt en plus de ses recettes propres
pourtant considérables et de la fiscalité locale…
On
peut en tout état de cause s’interroger sur les priorités en comparant
certaines subventions : L’agence locale de l’énergie est gratifiée au
budget 2008 de 60 000 euros, trois fois moins que l’association arménienne
de football ou que le handball féminin d’Issy-les-Moulineaux…
Le
développement durable, une priorité d’Arc de Seine ? heu...
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