A la suite de la note du 3 mai qui fait le point sur Arc de Seine, question : quelle est la place réservée ailleurs aux oppositions dans les intercommunalités ?
La loi, c'est simple, n'en réserve aucune : c'est au scrutin majoritaire que sont élus qui retenu les conseillers communautaires, au sein des conseils municipaux ; par définition, cela laisse les majorités municipales libres de décider si elles acceptent ou non de
déléguer des
représentants de l'opposition. Disposition plus que surprenante dans
une loi adoptée à
l'aube du XXIème siècle ! (1999).
Les
maires, eux, font des choix très contrastés. Dans certaines assemblées
intercommunales, il n'a jamais été question de représentation des
oppositions.
Dans d'autres comme Arc de Seine, on est en pleine
régression puisque l'opposition correctement représentée au dernier
mandat ne l'est plus du tout dans certaines villes.
La voie de progrès et de l'équilibre est, fort heureusement, bien engagée par endroits. A Lille, Martine Aubry, nouvelle présidente de la communauté urbaine, a ainsi réservé à l'opposition la présidence de la commission des finances.
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