Christiane Barody-Weiss a été élue avec 3813 voix sur les 27 013 électeurs du canton, soit 14% des inscrits.
Les délais très courts à la suite de la démission de M. Guillet du conseil général, intervenue plusieurs semaines après l'élection municipale, n'ont laissé que très peu de temps aux uns et aux autres pour organiser une campagne. Les électeurs, dont beaucoup, au moins au premier tour, passaient avec perplexité devant les panneaux électoraux, ont été peu informés des enjeux... Au second tour, c'est même sur le contexte politique qu'un certain flou a régné : qui soutenait qui ? L'union de tous les
candidats républicains hors UMP a été très peu médiatisée, par ailleurs un tract de l'UMP s'est prévalu sans nuances d'un soutien du "centre", annexant au passage tous les courants de la vie politique française qui se réclament de ce concept peu précis.
L'écart
entre les candidats, quoi que sur un nombre très faible de votants, est
net, mais le débat local aurait gagné à ce qu'il soit acquis
dans une visibilité plus assurée.
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