Nous nous étonnions le premier juillet d'un nouveau mode d'affichage des arrêtés municipaux à Chaville : par agrafage sur les arbres ! Ce en infraction avec les dispositions législatives du Code de l'environnement, alors que c'est précisément le maire qui est le premier responsable de la police de l'affichage. Le nouveau Maire UMP de Chaville est particulièrement mal placé pour ignorer la loi, puisqu'il cumule son mandat avec celui de député.
Depuis la publication de cette note et le courrier adressé à M. Guillet par Katherine Dubourg, une partie des affiches a été retirée... mais
d'autres sont toujours en place, comme en témoigne cette photographie datée par le numéro du 14 août du Parisien. Bien entendu, les grosses
agrafes de métal qui entament l'écorce ont entre temps rouillé... Rappelons que M. Guillet, selon sa propre présentation de lui-même dans le Chaville Magazine de mai 2008, est "spécialisé à l'Assemblée nationale dans les questions d'énergie, d'écologie et de développement durable". Ce n'est pas flagrant ! Les Chavillois défenseurs de notre environnement que cette contradiction intéresse pourront lui poser la question... à partir du 25 septembre, car ce n'est qu'à cette date que M. le Député-Maire sera de nouveau prêt à recevoir ses administrés (photo ci-dessus à gauche, cliquer pour agrandir).
N.B. : Katherine Dubourg nous fait part de sa stupéfaction devant la réponse qu'elle a reçue de la mairie de Chaville, datée du 16 juillet et signée du maire-adjoint François-Marie Pailler : celui-ci estime notamment que "les interdictions de la loi Barnier sont toutes relatives (sic) étant donné le diamètre des arbres concernés". L'interdiction est au contraire absolue et ne fait aucune allusion à la dimension des arbres... Peut-être M. Pailler auraît-il pu consulter sa collègue Mme Granchamp, maire-adjointe chargée de l'environnement ? Quoi qu'il en soit, il est inquiétant que des élus, hommes politiques de longue date dans le cas de M. Guillet, s'affranchissent des normes légales qu'ils sont en l'occurrence censés faire respecter.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.