Le dernier bilan publié cet été par l'Observatoire régional des déchets d'Ile-de-France (ORDIF) sur la base des données 2006 indique que les Hauts-de-Seine produisent 419 kg de déchets ménagers et assimilés par habitant et par an. Le meilleur résultat d'Ile-de-France, car tous les autres départements franciliens produisent davantage de déchets ménagers proportionnellement à leur population ; la moyenne régionale est de 487 kg/hab/an.
Mais le 92, bon élève pour sa production modérée, est à la traîne pour ce qui est du tri sélectif : avec 47 kg par habitant et par an de déchets recyclables secs, soit (seulement) 11% du poids total,
les Hauts-de-Seine font mieux que deux autres départements (Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne), mais moins bien que l'Essonne (12%), Paris (12%) ou les Yvelines (14%). Le tonnage de déchets verts collectés isolément est par ailleurs très faible dans les Hauts-de-Seine. Quant au dépôt en déchetterie, le département, bon dernier sur ce critère, ne trie de cette façon que que 10 kg par habitant et par an contre 50 kg en moyenne régionale. Avec au total 79% de déchets ménagers dits "résiduels" (non triés / recyclés), les Hauts-de-Seine se classent à l'avant-dernier rang régional, 10 points derrière la moyenne régionale (69%) et très loin des meilleurs : la Seine-et-Marne et l'Essonne avec "seulement" 58% de déchets résiduels, les Yvelines avec 61%.
Les comparaisons intra-communales ou entre EPCI montrent que les politiques publiques influent grandement sur ces résultats... Il serait grand temps que leur efficacité s'accroisse dans les Hauts-de-Seine.
D'ailleurs est-il de façon générale satisfaisant et "durable" que la plus grosse partie des déchets produits continue à ne pas être recyclée ?
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