Les modes à venir de gestion au sein du syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF), auront on le sait des conséquences très concrètes pour 21 communes des Hauts-de-Seine et leurs habitants. La réunion publique de la coordination Eau Ile de
France s’est tenue jeudi sans la présence d’André Santini, président du SEDIF,
qui n’a pas accepté de venir dialoguer avec les élus et usagers présents. Dans
le même temps, le processus de décision semble se poursuivre à grande vitesse : le bureau du SEDIF a d'ores et déjà présenté un choix excluant toute gestion publique de l'eau. Toujours sans envisager de saisir les conseils municipaux concernés d'un débat sur les options de base. Et avec de fortes probabilités, comme l'expose une analyse détaillée de POLITIS cette
semaine, d'aller vers un renouvellement du contrat VEOLIA...
Une orientation qui laisse perplexe devant les
analyses dudit contrat menées par Que Choisir et, par ailleurs, la situation
financière de VEOLIA, marquée par un très fort endettement pouvant constituer un frein sérieux, le cas échéant, à de nécessaires opérations d'investissement.
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