Depuis
le 1er juillet, les caisses d’allocations familiales (CAF) ont, en
application d’une circulaire de la caisse nationale datée du 26 juin, abaissé
leur niveau de participation au financement des crèches et centres de loisirs.
Le cofinancement est plafonné à 55%, alors qu’il pouvait précédemment atteindre
70%. Pour le renouvellement des contrats arrivant à échéance, le taux sera
diminué progressivement s’il était supérieur au nouveau plafond de 55%.
Ce
sont les communes qui devront supporter la différence. Ce sont elles également
qui devront financer seules certaines actions pédagogiques que les CAF refusent
désormais de
prendre en charge. Une mesure qui concerne donc directement l’accueil
de la petite enfance et donc
la plupart d’entre nous en tant que parents et /
ou contribuables… Chose étrange, elle n’a pour autant été ni annoncée ni
expliquée nationalement ; la presse, quant à elle, n’a pas dû avoir le
temps de nous en parler.
Béatrice
Buguet
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