La commission des services publics locaux a débattu hier sur le
bilan 2006 d’Arc de Seine en matière d’élimination des déchets et d’assainissement.
Elle a relevé des points très positifs : sur le tri sélectif, la
performance de l’agglomération s’est nettement améliorée, passant de 43 kg par
habitant
en 2002 à 51 kg par habitant en 2006. C’est un gros retard que
l’agglomération comble, partant d’une situation très contrastée avec des villes
comme Chaville où la culture du tri était déjà bien implantée mais aussi
d’autres où cette pratique indispensable se faisait attendre. Arc de Seine est
aujourd’hui presque au niveau de la moyenne francilienne (52 kg par habitant en
2005 selon l’ORDIF). Il faut, pour autant,
poursuivre les efforts, car le pourcentage de tri par rapport aux déchets produits reste ici comme ailleurs très faible, de l’ordre de 12% seulement. Pensons y dans la vie quotidienne… La commission des services publics locaux (CCSPL) a d'ailleurs demandé que l'agglomération accentue son effort de communication concrète. Des supports écrits sont largement diffusés mais pourraient peut-être être complétés par des démonstrations pratiques : peu de gens savent par exemple qu'il ne faut pas emballer dans des sacs plastiques les déchets jetés au tri sélectif, car ceux-ci sont alors rejetés, les ouvriers qui travaillent sur les chaines n'ayant pas le temps d'ouvrir les sacs.
Le bilan présenté pour 2006 du service d'élimination des ordures ménagères est moins positif en termes de budget. En
fonctionnement, l’augmentation faciale s’élève en effet à près de 11%, les dépenses
passant de 12 millions à quelques 13,3 millions d’euros. En fait, il s’agit pour partie
de rectifications comptables qui étaient nécessaires, certaines dépenses n'ayant pas été correctement affectées les années précédentes. Mais notre agglomération
n’échappe pas, sur ce poste, à la règle assez générale des augmentations importantes en
investissement comme en fonctionnement, et il est essentiel de maîtriser, autant que possible dans un contexte contraint (augmentation générale des coûts de traitement), les
budgets. La Commission a demandé et obtenu que lui soit présenté l'an prochain un suivi plus détaillé des dépenses de personnel et d'investissement.
Quant à l’assainissement, il s’agit d’une compétence globalisée depuis deux ans seulement. Les données fournies et les débats en CCSPL sur ce thème sont encore pour partie, et c’est normal, en phase de mise en place.
Béatrice Buguet
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