Le
plan de relance, qui regroupe des financements divers à hauteur globale de 26
milliards d’euros, prévoit de consacrer au total 500 millions d'euros à l'Ile-de-France. Pour environ 80 projets. C'est la
moitié de ce que coûterait à elle seule la couverture de la portion neuilléenne de la RN 13, dont le principe est désormais défendu par l'Etat...
Pour
les Hauts-de-Seine, les principaux projets retenus sont :
- un
complément de financement permettant la réalisation des travaux de l’échangeur
RN184/A15
- le
financement du marché de maîtrise d’œuvre du dossier projet de la fin de la
tranchée couverte d’Antony Tube Sud
- la
traversée de Chatenay-Malabry (A 86 – RN 385)
ainsi que des
travaux dans le domaine national de Meudon et le Hangar Y de Meudon.
Rien de révolutionnaire a priori, de grandes zones géographiques oubliées, notamment le nord du département, et une priorité massive donnée aux projets routiers,Grenelle de l'environnement ou non. Mais malgré aussi la modestie de l'enveloppe globale, on peut en étant optimiste trouver des sujets de satisfaction : notre département a par exemple échappé à la construction d'un circuit de formule 1 sur un champ de captage d'eau potable, que le même plan de relance ne craint pas de programmer chez
nos voisins des Yvelines...
Signalons que le
Conseil constitutionnel a pour partie déclaré non conforme la loi
correspondant au plan de relance, dite "d'accélération des programmes de
construction et d'investissement publics et privés". Il a notamment
formulé une réserve sur son article 13, qui permet aux candidats à un contrat
de partenariat, pour la période 2009-2010, de remettre leurs offres sans
bouclage financier définitif – en précisant que ces dispositions "ne
sauraient avoir pour effet de permettre au candidat pressenti de bouleverser
l'économie de l'offre de partenariat".
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