La loi du 6 juin
2000 "tendant à favoriser l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats
électoraux et fonctions électives" avait imposé la parité sur les listes municipales. Elle a été complétée par la loi du 31 janvier 2007 qui
demande à la fois, sur ces listes, une stricte alternance femmes-hommes et la respect de la parité pour les adjoints aux maires. Mais, malgré les amendements que certains parlementaires avaient présenté en 2007, l'intercommunalité a été écartée du champ de la loi. L'observatoire de la parité le souligne : "Les intercommunalités sont des lieux de pouvoir où
les dispositifs en faveur de la parité ne s’appliquent pas". Qu'en est-il dans les Hauts-de-Seine ?
Parmi les présidences de communautés d'agglomération, les femmes sont moins mal représentées ici qu'en moyenne nationale : sur les six communautés d'agglomération actuellement constituées dans le département (y compris la toute récente structure dite du Mont-Valérien), deux sont présidées par une femme (Marie-Hélène Amiable, députée-maire de Bagneux, pour Sud-de-Seine et Virginie Michel-Paulsen, maire de Vaucresson, pour Coeur de Seine). Là comme ailleurs, la sous-représentation des femmes est très nette dans la composition des conseils communautaires et a fortiori dans les lieux de décision que sont les bureaux communautaires. Ainsi l'agglo Coeur de Seine a-t-elle 9 vice-présidents, dont... une seule femme. Toujours mieux au demeurant qu'Arc de Seine, club exclusivement masculin avec un bureau composé uniquement d'hommes.
Si l'on s'essaie à un classement des communautés d'agglomération du département sur le critère de la parité, le résultat est le suivant :
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