En ces temps de campagne électorale, on trouve dans les lieux les plus inattendus le terme de transparence. Des politiciens qui n'ont guère l'habitude de la pratiquer s'en gargarisent, l'étalent à longueur de tracts ou, s'abstenant de dire en quoi ce qu'ils ont fait jusqu'alors la servirait si peu que ce soit, la promettent pour demain... De préférence, ils indiquent d'ailleurs qu'ils feront de la transparence... sur l'action des autres.
L'un d'entre eux, ne reculant devant aucun sacrifice,
s'appuie même sur une note dénonçant les débordements électoraux commis par ses propres soutiens politiques, et à leur bénéfice, pour promettre qu'il lavera plus blanc !
Je suggère aux vaillants défenseurs de la transparence chez les autres (et d'ailleurs, c'est bien connu, du pouvoir d'achat, de la justice fiscale et de tant d'autres valeurs fondamentales) de ne pas oublier la note du 10 février: j'y proposais l'engagement simple de fournir au public, à l'appui des conseils municipaux, un dossier permettant de suivre le cours des débats et de disposer des principaux chiffres. Autrement dit, de s'appliquer plus de transparence à soi-même... Fixons le rendez-vous : avant le premier tour des municipales, nous ferons le point sur les déclarations précises dans ce domaine.
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