Le vote interne au SEDIF sur les modalités à venir de la gestion de l'eau dans 144 communes d'Ile-de-France a lieu aujourd'hui. Un vote qui anticipe largement sur la fin du contrat consenti à VEOLIA, contrat dont VEOLIA est titulaire depuis...1923. Un vote à fort enjeu pour les habitants concernés : les prix pratiqués par le SEDIF sous le régime du contrat VEOLIA sont très élevés, QUE CHOISIR estime que 60% du prix facturé n'est pas lié au coût du service. Un vote sur lequel une grande partie des conseils municipaux concernés n'a pas eu le droit de débattre ; 700 élus d'Ile-de-France - les voici ville par ville dans une liste encore incomplète arrêtée il y a quelques jours - ont pourtant signé un appel demandant simplement que les conseils municipaux des villes adhérentes puissent débattre et délibérer en toute connaissance de cause avant que les délégués au SEDIF ne se prononcent ! Le bureau du SEDIF
présidé par André Santini propose aux délégués une "régie intéressée rénovée" qui pour l'essentiel s'inscrit dans la continuité de la formule précédente. Réunie le premier décembre, la commission des services publics locaux interne au SEDIF, qui n'est pourtant pas composée de dangereux révolutionnaires, a rendu un avis négatif sur cette proposition.
Mais facturations très excessives aux usagers, appel de centaines d'élus concernés, absence de débat dans les conseils municipaux et avis négatif de la commission des services publics locaux n'ont pas beaucoup ému jusqu'ici le bureau du SEDIF.
A suivre, le résultat du vote devrait être très médiatisé aujourd'hui.
SEDIF, notes Démocratie92 :
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