Démocratie92

SEDIF : les conseils municipaux auront-ils droit à la parole ?

A moins d'un mois du vote interne au SEDIF sur les modalités de la gestion de l'eau au terme du contrat VEOLIA, de nombreux conseils municipaux n'ont toujours pas été saisis du sujet ni eu le droit de s'exprimer. La coordination Eau Ile-de-France lance aux élus des 142 communes concernées - dont 21 dans les Hauts-de-Seine - un appel citoyen demandant simplement que les conseils municipaux des villes adhérentes puissent débattre et délibérer en toute connaissance de cause avant que les délégués du SEDIF ne soient amenés à se prononcer sur l’avenir de la gestion de l’eau en Ile-de-France. Elus de tous les conseils municipaux concernés, signez l'appel ! Toutes options politiques confondues, il s'agit d'une demande élémentaire de citoyenneté. Habitants des "villes SEDIF" (dans le 92 : Antony, Bagneux, Boulogne-Billancourt, Bourg-la-Reine, Châtenay-Malabry, Châtillon, Chaville,

Conseil général des Hauts-de-Seine, interventions orientées

La compétence du Conseil général en matière de construction et d'entretien des collèges va-t-elle jusqu'à orienter les choix des conseils municipaux pour la dénomination de ces établissements ? Oui en droit, le Conseil général délibère sur les dénominations. Non dans une tradition généralement admise qui permet aux conseils municipaux de déterminer le choix.
Le Conseil général des Hauts-de-Seine, lui, agit sélectivement. Quand un choix lui convient, il souligne qu'il respecte la décision du Conseil municipal, dans le cas contraire, il s'y oppose. En mai 2007 à Nanterre, le Conseil général a ainsi refusé que la ville choisisse pour son nouveau collège le nom d'Abdelmalek Sayad, sociologue franco-algérien de haut niveau qui a renouvelé avec Pierre Bourdieu la question de l'immigration. A l'inverse, quand le Conseil municipal de La Garenne-Colombes a souhaité en octobre 2008 baptiser un nouveau collège du nom de Kleber Haedens, écrivain et journaliste connu notamment pour son

Arc de Seine et communes d'Arc de Seine : rendez-vous

Rendez-vous publics mais pour lesquels peu de publicité est faite (sur ce point, en contraste avec sa tonalité générale, un bon point pour le journal de Chaville qui annonce cette fois la date du prochain conseil), les prochains conseils municipaux des villes membres d'Arc de Seine auront lieu les

• 20 novembre à 19h30 pour Chaville
• 11 décembre à 18h30 pour  Issy-les-Moulineaux
• 11 décembre à 19 h pour Meudon, date à confirmer
• 12 novembre à 20h15 pour Vanves
• 24 novembre à 20h30 pour Ville d'Avray.

Le prochain conseil communautaire se tiendra lui le 18 décembre à 19 heures à la
mairie d'Issy-les-Moulineaux. Important : le conseil communautaire votera ce soir là sur le schéma de cohérence territorial (SCOT) des Coteaux et du Val de Seine  

Chaville, communication municipale, suite

A Chaville, la municipalité a fait distribuer exceptionnellement tôt, dès la semaine dernière, le magazine municipal de novembre. Une version guillerette vantant l’automne, la diversité culturelle et les résultats sportifs… et cette fois, une tribune sérieuse reprenant la présentation simple qui prévalait jusqu'en mars, avec une seule photo du maire ! Vite, faire oublier les dérapages du dernier numéro. M. Guillet y avait notamment affirmé que "la précédente municipalité avait fait voter un budget dont les bases étaient fausses". A Boulogne hier, Jean-Pierre Fourcade et Pierre-Mathieu Duhamel ont porté plainte pour diffamation contre l'équipe de leur successeur à la suite d’affirmations comparables.

RD7 "concertation", suspens

RD 7, concertation tronquée: à ce jour, le Conseil général n'indique toujours pas sur son site "Vallée rive gauche" où se trouvent les registres de concertation ! Le fera-t-il pour au moins sur ce point combler les lacunes  d'information ? Suspens... Le dépliant distribué à grands frais est quant à lui muet sur ce point. Nous avons grâce à des lecteurs bien informés publié les précisions utiles à la suite de la note du 23 octobre... mais c'est, en principe, le Conseil général qui est en charge de réunir les conditions élémentaires à l'expression de chacun !

SEDIF, vers une décision sans dialogue ?

Les modes à venir de gestion au sein du syndicat des eaux d'Ile-de-France (SEDIF), auront on le sait des conséquences très concrètes pour 21 communes des Hauts-de-Seine et leurs habitants. La réunion publique de la coordination Eau Ile de France s’est tenue jeudi sans la présence d’André Santini, président du SEDIF, qui n’a pas accepté de venir dialoguer avec les élus et usagers présents. Dans le même temps, le processus de décision semble se poursuivre à grande vitesse :  le bureau du SEDIF a d'ores et déjà présenté un choix excluant toute gestion publique de l'eau. Toujours sans envisager de saisir les conseils municipaux concernés d'un débat sur les options de base. Et avec de fortes probabilités, comme l'expose une analyse détaillée de POLITIS cette

RD7, concertation tronquée et débat esquivé

Dans une salle beaucoup trop petite qui a valu à plusieurs dizaines de personnes de passer la soirée debout, la seconde et en principe dernière réunion de la concertation RD 7 s’est tenue hier soir à Issy-les-Moulineaux. Une réunion à bien des égards extrêmement surprenante.
Tout d’abord, la présentation initiale par les représentants du Conseil général et leurs cabinets d’étude a quasiment fait l’impasse sur l’objet même de la concertation : le choix essentiel entre la construction ou non d’une quatre voies au bord du fleuve. Aucune présentation des avantages et inconvénients respectifs des options : une quatre voies, ou une 2x1,5 voies soit avec des feux, soit ponctuée de mini-giratoires, aménagement novateur permettant de fluidifier le trafic sans élargir la voirie. Lors des quelque 50 minutes de présentation, moins d’une minute a été consacrée à une simple mention de ces solutions très différentes les unes des autres, que le Conseil général dénomme 

Mercredi 22 octobre, seconde et dernière réunion prévue pour la concertation RD7

La concertation RD 7 s'articule en supports écrits (registres dans les mairies d'Issy, Meudon et Sèvres, site Internet dit Vallée rive gauche) et en deux réunions publiques pilotées par le Conseil général. Une concertation sur différentes possibilités, c'est très bien, puisque jusqu'ici le Conseil général avait pendant dix ans tenté d'imposer une solution unique, la construction d'une quatre voies en bordure de Seine à Meudon. Mais deux réunions publiques, c'est peu, d'autant qu'elles s'inscrivent sur fond d'une communication institutionnelle qui présente les enjeux de façon décalée et que les intervenants en tribune lors de la première réunion n'ont répondu que très partiellement aux questions. Lors de cette même réunion, la parole en tribune n'a été donnée que pour

RD 7 hier soir : témoignages de riverains et explications à géométrie variable du Conseil général

La réunion publique d’hier soir s’est déroulée dans une superbe salle de la « base nautique » édifiée récemment par le Conseil général à Sèvres. Quelque 250 personnes s’étaient déplacées.  Au micro, Patrick Devedjian, les maires d’Issy, Sèvres et Meudon, ainsi que des responsables du Conseil général - une tribune exclusivement masculine à l’exception d’une technicienne du Conseil général.
Que retenir de cette soirée ?
Sur fond de documents abondants mais peu lisibles fournis par le site dit Vallée rive gauche, le Conseil général a privilégié le marketing et les réponses englobantes. Aux questions factuelles, ont généralement été opposés de longs développements qui seraient plus utiles pour rédiger des brochures publicitaires que pour éclairer les choix. Les réponses fournies restent dans le flou, ou obéissent à une géométrie variable que l’on ne saurait recommander aux collégiens et lycéens des Hauts-de-Seine : 

• Quelle emprise de voirie pour chacune des solutions (une quatre voies d’un côté, deux fois 1,5 voies de l’autre) ? Selon les explications données, le choix n’aura aucun impact sur la largeur de « l’espace vert ». La variable d’ajustement seront les trottoirs.
• Bon, alors quelle largeur des trottoirs dans l’un et l’autre cas ? S’il y a quatre

RD 7, témoignage d’un riverain

Denis Bottaro, Meudonnais, riverain de la RD 7 :

Les documents mis à la disposition du public, sous leurs aspects lénifiants, troublent davantage le lecteur qu'il ne permettent vraiment de choisir entre les projets.
Pour respecter les objectifs, ambitieux, énoncés dans les documents, la solution la plus appropriée me paraît être le projet de 2x1,5 voies avec carrefours giratoires. En effet :
- la sécurité et la santé de tous sont favorisés par la fluidification du trafic automobile à l'aide des carrefours giratoires, sans feux, ce qui ne pénalise pas son débit ;