Les
présidents des communautés d’agglomération Arc de Seine et Val de Seine escortés des maires ont,
comme annoncé il y a quelques jours par voie de presse, fait part de leur
décision de fusionner les deux structures (ne ratez pas, en lien, cette magnifique photo exclusivement masculine). Sans délibération des assemblées
délibérantes concernées, ni au niveau communal, ni au niveau intercommunal. Dans des conditions non définies pour chacune des agglomérations et des villes, et donc, pour les populations concernées, qui faute d'information et a fortiori de concertation devront se contenter d'un montage publicitaire. Lequel préempte des décisions d'organisation, en ciblant par exemple sur les équipements sportifs de différentes villes alors que la compétence sport n'est pas exercée par Val de Seine. Et les populations, et les conseils municipaux ? Des pions...
Ce
déni de démocratie n’est pas le seul qui puisse survenir au sein des
communautés d’agglomération : une autre anomalie, rarement dénoncée, est
que la loi n’exige pas la représentation des oppositions municipales au sein
des conseils communautaires. Une grande partie des compétences communales sont
transférées à des structures supra-communales, qui gèrent désormais des budgets
très élevés sans devoir en référer aux communes – et aucun équilibre démocratique
entre majorité et opposition ne s’applique à elles !
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