A propos de la note intitulée "Les desiderata de Neuilly suivis par l'Etat" et plus généralement du projet de couverture de la RN 13 à Neuilly, salut à Marc, l'un de nos lecteurs qui s'indigne : "Vous ne devez pas connaître l'enfer de ceux qui habitent au bord de la RN 13. C'est une autoroute en plein
milieu d'une ville : 160000 véhicules par jour avec des incidences sur
la santé, l'environnement et la sécurité". Marc a raison : nul ne devrait être contraint de vivre à immédiate proximité d'une voie rapide urbaine. Les études épidémiologiques menées en Ile-de-France (notamment) mettent en évidence la relation entre l'exposition au bruit et l'état de santé, outre la relation entre l'exposition à la pollution atmosphérique et l'état de santé...
Mais Marc, en Ile-de-France, selon la cartographie régionale de l'IAURIF relative au bruit des transports terrestres, les tronçons routiers classés de jour, hors Paris, dans la catégorie de ceux qui sont exposés à plus de 70 décibels en façade d'habitation représentent près de 1 900 kilomètres de linéaire, près de 550 kilomètres pour les tronçons à plus de 75 décibels. Dès 1994 - et la situation s'est aggravée depuis avec la densification sans précautions du réseau routier infra-urbain, 9% de la population de la petite couronne étaient exposés à cette très forte nuisance. Et ce n'est pas tout : ainsi, un francilien sur quatre est exposé à un taux excessif de dioxyde d'azote... On est, malheureusement, très loin de nuisances qui seraient réservées à une rue de Neuilly.
Les solutions peuvent-elles passer par la couverture des routes ? Exceptionnellement seulement, car ce sont des opérations de voirie très coûteuses. Mais à Neuilly, la couverture de la RN 13 le serait beaucoup plus encore : non pas parce que les
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